©  Lou Kevin Roquais / Air Vide et Eau

En décembre 2021, le groupe Monnoyeur a fait son entrée dans le sponsoring voile en s’engageant auprès du skipper de la classe Imoca Benjamin Ferré, en vue du Vendée Globe 2024Olivia de Wailly, directrice de la communication du groupe, nous raconte le début de cette aventure ainsi que les retombées pour ce fournisseur de machines et de solutions performantes pour les secteurs de la construction, de l’industrie et de l’agriculture, présent dans 23 pays. 

Qu’est-ce qui a poussé Monnoyeur à s’investir dans la voile ? 
Cette entreprise familiale née en 1906 a toujours été très discrète en termes de communication. Mais en 2019, face au développement assez rapide de nouvelles filiales – nous en avons six aujourd’hui – et l’intégration de nouveaux collaborateurs (près de 9 000 à ce jour) issus de pays très différents, il s’est avéré nécessaire de créer une direction de la communication afin de développer un sentiment d’appartenance au groupe. Si mon premier objectif a donc été de mettre en place une communication interne (intranet, webinaires, newsletter…), nous savions qu’il nous manquait un projet fort qui permette d’embarquer l’ensemble des collaborateurs. Et c’est à ce moment-là, fin 2021, que Benjamin Ferré nous a contactés. Nous n’étions alors pas familiers du monde de la voile, mais nous avons été séduits par le personnage, par son histoire, son projet d’aventure, ainsi que par les valeurs de courage véhiculées par ce sport. Nous avons également apprécié la transmission intergénérationnelle entre Jean Le Cam et Benjamin Ferré, puisque cela fait écho à l’histoire de notre groupe, qui s’est transmis de génération en génération.

Quel est le budget alloué à ce projet et quel premier bilan tirez-vous de ces deux premières années de partenariat ? 
Le budget se situe aux alentours d’un million d’euros par an. Et nous sommes très contents car l’objectif recherché est atteint. La mise à l’eau du bateau en mai 2022 à Port-La-Forêt a tout d’abord été concomitante avec le changement d’identité du groupe et notre nouvelle charte graphique. Que notre groupe soit enfin mis en avant fut un événement très fort qui a développé un sentiment de fierté auprès de nos collaborateurs. Et même si nous n’avons pas fait de sondages ni de statistiques, je ressens au quotidien l’émulation nouvelle qui s’est créée autour de ce projet ainsi que l’accroissement du sentiment d’appartenance à un groupe dynamique et moderne. Par ailleurs, certaines de nos filiales étant ancrées dans des pays où la culture voile est relativement absente, c’était un challenge d’embarquer ces territoires dans cette aventure. Et cela a pris. Avec Benjamin, nous nous déplaçons ainsi dans des pays où les collaborateurs ont peu l’occasion de venir voir les départs de course, comme en Roumanie ou en Pologne, et à chaque fois, l’engouement est incroyable.

Quelles sont les retombées en externe ?
Même si notre objectif premier n’était pas de gagner en visibilité, nous sommes satisfaits de constater que beaucoup de gens nous reconnaissent aujourd’hui plus facilement. Cette meilleure visibilité profite aux directeurs financiers du groupe lorsqu’ils s’adressent aux banques et aux assurances. Lors du recrutement de stagiaires ou d’alternants, les retours sont aussi plus nombreux qu’avant.

Le projet porte également les couleurs de l’association Duo for a Job, pouvez-vous nous en parler ? 
Benjamin Ferré a en effet souhaité mettre en avant cette association qui met en relation des cadres de plus de 50 ans avec des jeunes issus de l’immigration afin d’aider ces derniers à retrouver la voie de l’emploi. Là encore, nous avons été séduits par cet esprit de transmission cher à notre groupe. En parallèle de notre investissement financier qui permet de donner de la visibilité à Duo for a Job, nous les aidons également sur le plan humain en leur proposant des mentors issus de nos effectifs.