Face à un marché de l’emploi tendu dans nombre de secteurs, la marque employeur se trouve de plus en plus souvent au cœur des stratégies d’entreprises et cela ne fait pas exception pour les partenaires de la voile de compétition. Pour séduire en externe afin de remplir des objectifs de recrutement ou pour mobiliser et engager les collaborateurs autour du projet d’entreprise, la Route du Rhum – Destination Guadeloupe constitue une formidable opportunité.
Il y a deux ans, le groupe Koesio, entreprise de services numériques pour les PME, n’existait pas encore, puisqu’il était constitué de multiples entités éparpillées dans toute la France. Par souci de cohérence et de cohésion, les dirigeants ont souhaité les regrouper autour d’une seule et même marque, Koesio : “L’enjeu était de garder nos collaborateurs et de les fédérer autour de cette nouvelle identité. Pour y parvenir, nous avons misé sur le sponsoring, et c’est la voile qui nous a tout de suite attirés”, raconte Erwan Monot, secrétaire général du groupe Koesio, chargé de la communication. Le défi était de taille pour l’entreprise qui compte 3 100 collaborateurs et 190 agences réparties sur tout le territoire : ”Nous sommes sur un marché de l’emploi très concurrentiel, nous voulions garder tout le monde ! Nous nous sommes alors mis en quête d’un skipper qui corresponde à nos valeurs d’humilité, de proximité, d’accessibilité et de performance. Le choix s’est porté naturellement sur Erwan Le Roux en Ocean Fifty, le succès a été immédiat, tout le monde est resté !” se réjouit Erwan Monot
Fédérer les collaborateurs autour de sa marque est également un objectif quotidien pour Roland Tonarelli, directeur général de Maître CoQ, entreprise d’agroalimentaire vendéenne, partenaire en Imoca de Yannick Bestaven, vainqueur du dernier Vendée Globe : “Nous avons beaucoup de turnover sur certains de nos métiers, notamment chez les opérateurs de fabrication. Nous souhaitons les fidéliser et si la voile ne peut pas tout, son énorme avantage est que tout le monde est unanime pour saluer les exploits sportifs, même les non-avertis, et elle donne du sens au travail.”
L’entreprise a ainsi mis en place une stratégie de communication interne pour fédérer autour du projet de Yannick Bestaven : “Le bateau contribue à une ambiance générale : Il n’y a pas un atelier sans un poster de Yannick ! Il s’est rendu dans la plupart de nos sites et des télévisions sont installées dans toutes les salles de repos pour diffuser ses actualités, on y raconte même quelques secrets qui ne sont pas divulgués à la presse ! Au baptême du nouveau Maître CoQ V début octobre à La Rochelle, 1 300 personnes ont fait le déplacement, Yannick avait mal au bras tant il a signé d’autographes !” plaisante Roland Tonarelli.