© François Decaens

 

Le grand départ de la 54e édition de La Solitaire du Figaro aura lieu à Caen(Calvados) le 27 août prochain, pour une arrivée en Loire-Atlantique. Un rendez-vous très attendu par la ville normande, comme le confirme Aristide Olivier, l’adjoint au maire chargé des sports. 

L’accueil du départ de La Solitaire du Figaro n’est pas une première pour Caen, pouvez-vous nous rappeler votre histoire avec la course ? 

Effectivement, la ville a déjà une histoire avec La Solitaire du Figaro, puisque nous avions eu la chance d’accueillir le grand départ en 2004 et 2007, nous avions aussi été ville-étape en 2011. Ces rendez-vous avaient été une grande réussite d’un point de vue populaire, avec beaucoup de monde sur le port. La ville s’est donc portée candidate pour accueillir de nouveau cet événement. Nous sommes ravis d’avoir été choisis et de renouer avec cette histoire !

Quelles sont les autres raisons qui vous ont poussé à candidater ? 

Depuis 2014, nous nous sommes engagés à recevoir chaque année une grande compétition sportive nationale ou internationale. L’an dernier, nous avions par exemple accueilli les championnats de France d’athlétisme ; en 2023, ce sera donc La Solitaire du Figaro qui n’est d’ailleurs pas un événement isolé en matière de course au large dans notre calendrier, puisque nous accueillons également chaque année la CIC Normandy Channel Race depuis 2010. Pour nous, La Solitaire du Figaro revêt plusieurs atouts : c’est tout d’abord une superbe opportunité de réaffirmer l’identité maritime de Caen avec son port en centre-ville. Ce qui nous séduit ensuite dans cette course, c’est le fait que les bateaux soient identiques, c’est le skipper qui fait toute la différence ! Elle résonne enfin avec la politique de la ville et son ambition de développer les sports nautiques, répondant à des actions sur le terrain : le cycle nautique proposé aux élèves de CM1 et CM2, la création d’une nouvelle base nautique ou encore la rénovation du club d’aviron…

La flotte des Figaro Beneteau 3 sera-t-elle de nouveau accueillie en plein cœur de la ville ?  

Oui, les bateaux seront amarrés dans le bassin Saint-Pierre, situé en plein centre. Juste à côté, le village événementiel, où nous proposerons des animations, sera un lieu de vie important pour les Caennais et les Caennaises, mais aussi pour les touristes, encore nombreux à cette période de l’année. Point d’orgue de cet événement : la descente des bateaux le long du canal pour rejoindre la ligne de départ au large de Ouistreham. Nous allons d’ailleurs nous associer aux communes de l’agglomération situées le long du canal pour concevoir une parade festive

Quel est le montant de cet investissement ? Et quelles sont les retombées attendues pour la ville ? 

L’investissement, d’un montant de 150 000 à 180 000 euros, est réparti entre la ville, le département du Calvados et la région Normandie. Et les retombées sont multiples, d’autant que la date de l’événement, calée à la fin de l’été, est idéale. Elle nous permet de prolonger l’attraction touristique de notre territoire. Cela implique des nuitées supplémentaires, mais aussi un impact positif pour les commerçants en cœur de ville. Par ailleurs, l’image associée à Caen revêt souvent une dimension historique, avec les plages du Débarquement. Cet événement va permettre de réaffirmer l’identité de la ville, une identité dynamique, sportive et maritime. Nous ne sommes qu’à 15 minutes de la mer. Très peu d’agglomérations de notre taille – environ 300 000 habitants – ont une façade maritime si proche. C’est un atout auquel nous souhaitons donner un coup de projecteur !