Arrivé en début d’année comme co-partenaire – avec Primeo Energie – d’Achille Nebout sur le circuit Figaro, Amarris y a trouvé son compte. Au point que son président Claude Robin voit d’ores et déjà plus loin. Entretien.
Le partenariat qui vous lie à Achille Nebout a démarré d’une façon plutôt originale, pouvez-vous nous raconter ?
Effectivement ! Comme des centaines de milliers de personnes, nous participions au sein de l’entreprise au Vendée Globe virtuel. Je suivais les quelques navigateurs certifiés qui jouaient également, je me suis alors dit que ce serait pas mal de sponsoriser l’un d’entre eux sur le jeu. J’ai alors contacté Achille et nous avons débuté notre partenariat sur la course virtuelle, le fait d’avoir été sponsorisé l’a d’ailleurs poussé à se donner à fond pour finalement terminer premier skipper certifié du Vendée Globe et 72e sur le million de joueurs, une super performance ! Nous sommes ensuite restés en contact, il m’a parlé de sa recherche de partenaires pour la saison en Figaro Beneteau, un circuit que je connaissais puisque je suis la course au large depuis très longtemps. L’opportunité s’est présentée, le courant est très bien passé, nous nous sommes retrouvés sur un certain nombre de valeurs, de dépassement de soi, d’innovations, de technologie… Je trouvais aussi qu’il communiquait bien, donc nous avons décidé de passer du virtuel au réel et de nous lancer pour la saison 2021. Je crois que c’est la première fois qu’un contrat de ce genre se conclut de cette façon !
Quel bilan dressez-vous de cette première saison ? Le partenariat a-t-il été conforme à vos attentes ?
Oui, tout à fait, le bilan est très positif : ce partenariat a généré beaucoup d’animations en interne pour faire naviguer des collaborateurs, mais aussi des clients et nos actionnaires, toutes ces journées ont beaucoup plu. Nous avions aussi des semi-rigides pour accompagner Achille au départ des étapes de La Solitaire du Figaro à Lorient et à Fécamp, tout ça nous a permis de rendre concret ce partenariat en interne. Achille est aussi intervenu en visio pour expliquer son métier de skipper, qui est si différent des nôtres, il a aussi su faire parler de lui via sa collaboration avec le musicien French 79, dont ils ont tiré un très beau film, le fait qu’il communique comme ça est très important pour nous. Nous sommes donc très satisfaits, nous nous sommes pris au jeu et c’est pour ça que nous renouvelons le partenariat pour 2022.
Cela vous a-t-il permis d’accroître la visibilité de la marque ?
L’objectif était surtout destiné à l’interne, mais, oui, nous souhaitons effectivement aussi augmenter notre visibilité en externe, d’autant que nous développons un réseau de franchises, nous allons donc avoir besoin de notoriété nationale. Le circuit Figaro est un bon début pour cela.
Voyez-vous déjà plus loin ?
Oui, je pense qu’au cours de la saison prochaine, nous allons réfléchir à la suite, notamment à un projet en Class40.
Amarris, dont le siège social est à Nantes, a été créé il y a vingt ans par Claude Robin. Le groupe intervient dans le domaine des services, de l’expertise comptable, de la paie et est éditeur de logiciels, il compte 340 collaborateurs en France et en Belgique, pour un chiffre d’affaires de 18 millions d’euros.